Quelques bonnes pratiques

Méfiez vous des emails frauduleux

Un email de votre banque vous demandant de faire quelque chose, votre assurance vous indique qu’il reste une facture non payée, une super promotion, vous avez gagné des bons d’achats dans un concours…

Bien souvent nous recevons ce genre d’emails dans nos boites, parfois le piège est grossier et on place le mail directement dans la poubelle, mais il arrive encore de se faire avoir par certains d’entre eux, tant ils ont l’air convaincants. 

Le site Safe on Web propose des guides sur divers sujet de sécurité sur internet, nous vous conseillons en l’occurrence leur quiz sur le phishing, qui est accompagné de beaucoup d’explications et d’astuces pour détecter les tentatives d’hameçonnage.

D’une manière générale quand un email vous semble suspect, prenez la peine de contacter la personne ou l’organisation qui vous l’a envoyé. N’utilisez pas le numéro de téléphone s’il est présent dans l’email, mais allez le retrouver sur internet en faisant une recherche sur un moteur comme Google, Yahoo, Bing… Dans le cas de votre banque ou assurance par exemple, vous devriez trouver un numéro de contact sur une facture.

Nous pouvons aussi vous aider à distance si vous avez un doute, nous prendrons alors la peine de vous donner quelques conseils pour faire vos propres vérifications.

Une boite mail pro pour une activité pro

Dans beaucoup de cas, les indépendants et même certaines organisations ne prennent pas la peine de s’offrir des boites mails à leur nom et utilisent des adresses @gmail.com, @skynet.be, @hotmail.fr…

Pourtant en plus de donner une image plus « professionnelle », une adresse mail employant un service comme Exchange bénéficie d’un meilleur filtre de spams, et un meilleur contrôle et plus d’automatisation. Par ailleurs pour les ASBL c’est gratuit !

Un antivirus payant

Microsoft Defender, l’antivirus gratuit présent par défaut dans Windows.

Pour une utilisation standard d’internet souvent l’antivirus fourni avec votre système d’exploitation (Windows) est suffisant dans la mesure où il détecte les menaces tels que des fichiers dangereux, un programme à installer,…

Certains sites web désignent même Windows Defender comme le meilleur antivirus gratuit du moment (qui l’aurait cru ?), pourtant un antivirus payant vous offre des services supplémentaires parfois fort bien pratiques tels que :

  • Un gestionnaire de mots de passes,
  • Un scan de sites dans des résultats de recherches, sur google par exemple. Généralement une icone verte est affichée en regard du lien pour vous rassurer.
  • Un VPN pour masquer votre position réelle aux yeux d’internet (votre connexion passe par un « tunnel » et ressort dans un autre pays)
  • Une « sandbox » (bac à sable), permettant de lancer un logiciel dans lequel vous n’avez pas confiance, il est alors comme isolé du reste du PC et ne peut pas interagir avec limitant alors les problèmes.

Nous proposons souvent Kaspersky mais étant maintenu par une société basée en Russie, actuellement nos clients nous demandent souvent autre chose. Voici une liste d’antivirus et les pays où sont basés les sociétés qui les développent :

  • Avira, Allemagne
  • AVG, Pays-Bas
  • Bitdefender, Roumanie
  • Avast, République Tchèque
  • Nod32, Slovaquie
  • Comodo, USA
  • MalwareByte, USA
  • Norton, USA
  • MCAfee, USA

Des sauvegardes, mais pas n'importe comment

un NAS à côté d’un ordinateur portable

Une bonne solution contre les « ransomware » qui prennent en otage vos données et demande une rançon pour pouvoir déchiffrer votre disque dur (sans garanties), c’est de faire des sauvegardes.

Notez que si vos sauvegardes sont faites tous les jours, ou même en temps réel mais que le support est connecté au PC au moment de l’attaque, vous prenez le risque que ce disque dur aussi soit chiffré.
Notre solution consiste à garder plusieurs versions de chaque fichier. Ainsi si un fichier se trouve chiffré et inutilisable, il est possible de revenir en arrière. Cette méthode demande plus de stockage mais est imparable, pour autant qu’on s’assure de ne pas laisser de vulnérabilités (comme un accès facile au serveur ou au cloud où se trouve les sauvegardes).

À ce sujet je vous invite aussi à lire notre article sur les sauvegardes, ou encore celui sur les NAS si vous cherchez aussi une solution de partage de fichiers.

Activer la restauration sur Windows

Depuis toujours les utilisateurs de Windows n’ont jamais été à l’abri d’un « écran bleu de la mort », vous savez, cet écran bleu vous signalant que « Windows a rencontré un problème et s’est arrêté d’une manière inattendue » .

Dans la plupart des cas nous arrivons à réparer la panne si on a accès au mode sans échec par exemple, parfois en utilisant les outils de réparations fournis avec Windows. Mais parfois cela ne suffit pas, les fichiers de Windows sont trop abimé, ou bien c’est le registre, ou c’est une mise à jour et la désinstaller est impossible.

Dans tous les cas une dernière solution offre presque à coup sûr un résultat : une restauration du système à un point antérieur. En fait, il est possible de créer des points de restauration, et d’y revenir en cas de problème, sans perdre de document, uniquement des logiciels ou des mises à jour qui aurait été installés entre-temps.

Pour activer cela, procédez comme suit :

  • Faites la combinaison de touches « Logo windows + R ».
  • Une fenêtre s’ouvre, tapez « control panel » puis sur la touche entrée.
  • Si ce n’est pas le cas, en haut à droite choisissez l’option d’affichage par « grandes icones » ou « petites icones ».
  • Cliquez sur « Récupération ».
  • cliquez sur « Configurer la Restauration du système ».
  • Dans la fenêtre qui vient de s’ouvrir, cliquez sur « Configurer ».
  • Choisissez « Activer la protection du système ». Vous pouvez aussi régler l’espace disque que vous souhaitez allouer à cette fonctionnalité, dans le doute laissez cela par défaut.
  • Cliquez sur OK, vous pouvez fermer toutes les fenêtres.

Garder les logiciels à jour

Certains considèrent que les mises à jours sont responsables de tous les problèmes informatiques, introduisant de nouveaux bugs à chaque version, faisant tomber en panne un programme qui jusque là fonctionnait pourtant très bien…

Pourtant les mises à jour corrigent des problèmes, et bien souvent des failles de sécurité. Et généralement si une mise à jour introduit un bug qui rend votre pc inutilisable, ou vous empêche de travailler normalement, il est parfois possible de revenir en arrière (pour Windows par exemple voir la section précédente). Quand une mise à jour introduit un bug, les développeurs du logiciel en question travaillent alors sur une nouvelle mise à jour (un « correctif »), il faut simplement patienter que la nouvelle version soit disponible. 

Malgré le risque de voir apparaître un problème là où il n’y en avait pas avant, nous vous conseillons de garder vos logiciels à jour afin de bénéficier des derniers correctifs de sécurité. L’exemple le plus courant est Java, s’il est installé sur votre ordinateur vous avez sûrement du voir une de ses invitations à faire la mise à jour, ne traînez pas pour les faire car on découvre des failles assez régulièrement sur Java.